Mike
Corps-Nuds mais habillé ! 

 

N’ayant pas participé à la 1ère édition du trail de corps-nuds l’année dernière, j’avais décidé de prendre le départ de la seconde édition, même si une follette fêtait ses 30 ans la vieille, heu ....  la veille ! Pas l’idéal pour être frais au départ, mais bon c’est moi qui est fait la plus longue nuit de sommeil (5h), hein Cécile ?

Donc levé 7h, départ 7h30 avec mon voisin-breton (Seb), pour rejoindre le boss, William et Cécile fraîche comme la bière de la veille, et en retard de 4minutes et 32 secondes.

Voyage en voiture sans aucun problème en terre bretonne, normal c’est moi qui pilotait.

Arrivée sur place, Cécile stresse de savoir s’il faut courir en short, ou en long. Les gars d’une seule voix, lui annonçons que nous courons en short, et pour faire l’harmonie, elle adopte notre tenue vestimentaire (short, et maillot orange fluo des fous). Et elle commence à gueuler quand elle nous voit mettre nos chaussettes de compression qui remontent jusqu’aux genoux. « Mais vous courez en long !», nous apostrophe-t-elle en prenant les autres coureurs à témoins.

M’enfin n’importe quoi, tout çà pour faire son intéressante.

Enfin prêt nous nous rendons sur la ligne de départ,  et partons avec les presque 500 coureurs.

On commence par une petite cote en bitume, mais rien de bien méchant, pour rejoindre les champs humides mais pas trop gras. Philippe et William se sont déjà fait la malle, Seb n’est pas loin devant nous. Apres 15 minutes, je demande à Cécile, si on n’est pas parti un peu vite, elle me dit que « non », bon bah d’accord, continuons sur le même train alors.

Puis nous attaquons les sous-bois, avec des raidillons, que dis-je des murs, car les organisateurs ont creusé des marches dans la terre pour monter, puis des descentes à pic, il y a même des cordes sur les cotés pour les moins téméraires ou les moins inconscients. Beau parcours et tout roule, Cécile a un peu décroché mais elle n’est pas très loin.

J’arrive au ravito, et le commandant « Stubbing » me tend un verre d’eau que je prends volontiers, ainsi que 2 rondelles de bananes. Je vois Cécile qui arrive au ravito, et je décide de ne pas l’attendre « cf épisode Erquy 2011 ». Non je déconne, aucune rancœur, elle avait encore 200m à faire et moi je me suis retourné en repartant et je l’ai vu arrivé. Loin de moi, l’idée de revanche.

Donc je continue, regarde mon chrono, 1h05 et je commence à souffrir, même l’idée d’arrêter ma traversée la tête, un coup de moins bien, pas de kilométrage d’indiqué, les commissaires ne savaient pas plus que moi combien il restait, et aucune idée où on se trouvait sur le parcours. Je continue en serrant les dents, les cuisses commencent à être dures.

Puis nous arrivons à un obstacle où çà bouchonne. En effet il y a juste un tronc d’arbre en travers du ruisseau pour franchir ce dernier. Et là les gars qui connaissent, annoncent qu’il ne reste plus que la cote de l’autre coté de la rive comme difficulté, puis 1km de plat et c’est l’arrivée. Cette dernière difficulté, je vais la faire en marchant, car impossible de relancer après le passage du ruisseau.

On finit par la descente/cote que l’on avait pris au départ et je vois William à 50m de l’arrivée qui me dit de sourire car le boss fait des photos à l’arrivée.

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Une belle course, belle ambiance et en plus des douches bien chaudes à l’arrivée, le luxe.

A refaire

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